Dans l’aube, au dessus des nuages,
Une main indicible
Déverse sur la corde de l’horizon
Un chaudron de lave d’éther
Orange et flavescente
A l’Or que la lumière s’écoule et s’ambre
Sur l’édredon de nuages
Et que mille escarbilles s’ébattent
Entre les ombres mortes
La paupière de la nuit
S’ouvre tout doucement
Déployant le regard
De la pupille blonde du soleil
Qui éclate, éblouissant, étourdissant.
Le soleil levant
S’étend
Sur le duvet de la terre
-11.03.2010-